Bah je sais pas, parfois il FAUT que je fasse des BDs sinon je deviens cinglé. En tout cas c'est beaucoup moins contraignant que le cinéma, le dessin animé, je crois que c'est la façon de raconter le mieux des histoires avec le moins de temps/effort. Et puis j'arrive beaucoup mieux à improviser en BD qu'en musique, la guitare me prend la tête, et puis quand j'ai un groupe c'est la guerre, quand j'en ai pas je m'emmerde.
Haha, ça va, je fais des pavés bien plus immondes quand je parle avec mes amis. On peut aussi raconter des histoires en nouvelles, en théâtre, et certes en musique. Mais effectivement, le besoin compulsif est une des réponses.
1) Alors déjà le dessin c'est compulsif et c'est pour le plaisir de voir apparaître des personnages ou des trucs qu'on n'avait pas forcément en tête (bon ça devient gênant quand en réunion on se rend compte que ça fait dix minutes qu'on dessine un mec qui ressemble fortement à votre patron, qui est en face de vous et qui vous observe depuis tout ce temps en se demandant si vous êtes bien là et si vous ne vous foutez pas un peu de sa gueule)
2) putain de parenthèse
3) Le problème c'est qu'au bout d'un moment on dessine toujours les mêmes trucs et à la fin on tourne en rond. Heureusement on peut travailler son dessin.
4) La bédé c'est surtout pour le plaisir de raconter des histoires avec deux avantages. D'abord ça rappelle de bons souvenirs (les schtroumpfs) plutôt que des mauvais (Les Misérables) et surtout ça permet de raconter des histoires riches avec une grosse économie de moyens (un gag sur trois pages peut changer votre vision du monde alors qu'un essai de 60 vous laissera encore plus con qu'avant) (bon en fait c'est faux pour la seconde partie)
5) Enfin la raison finale : je fais des bédés pour moi. Parce que c'est un bon moyen pour me distraire pendant et me faire marrer après (je suis mon premier et mon seul public) et que ça me rend super fier de réaliser un truc concret de A à Z... qu'on peut lire et relire (si on est maso) voire toucher (si c'est imprimé). On se sent artisan, créateur. Et ensuite quand on voit ce que font les autres on se sent honteux. Mais bon.
6) Sinon je suis plus intéressé par le scénar et le découpage, la manière de raconter l'histoire que par le dessin lui-même. Déjà parce que je suis pas doué, et ensuite parce que j'aime écrire. Là par exemple je vais continuer ce pavé uniquement pour le plaisir de tapoter sur des touches. Voilà... mmmm... c'est bon comme ça...
Padls : Effectivement, je pense que pour beaucoup de gens qui ont été bercé par les BD comme les schtroumpfs, Gaston ou les mangas selon les époques, il y a un désir de "ressemblance" avec les choses qu'on adorait jeune. Je pense aussi que ton point 6 notammemment est très parlant. Finalement, beaucoup d'auteurs sont plutôt comme des cinéastes, mais en cheap. Ce n'est pas un critique hein! Je pense que ce qui joue effectivement, c'est, dans ce même désir de raconter/de créer des histoires, trouver le média le moins coûteux en temps et prises de tête. Pas d'acteurs, de caméraman, de budgets, et on peut faire des effets spéciaux juste avec un stylo. En gros, faire un cinéma du pauvre (encore une fois, pas dis négativement). Ca se tient.
Pour ce qui est de tourner en rond, je pense que c'est un moindre mal. Franquin a toujours fait du Franquin, et c'était génial jusqu'au bout. Je pense qu'on peut tourner sur les mêmes bases et réussir grace à cette cohérence, à obtenir une oeuvre dense et complète à la fin.
Tigamer : Haha, bah théoriquement là, tous trahiront.
Voui. A une remarque près c'est que dans mon cas je préfère les bédés qui se rapprochent du théâtre ou du roman plutôt que du ciné. Le goût pour l'ellipse et les personnage plutôt que l'action pure et dure.
On tourne en rond quand on a plus rien à dire et qu'on n'estime n'avoir plus de progrès à faire. Autrement dit, au bout de pas mal de décennies. Enki Bilal commence tout juste à tourner en rond, avec Julia et Roem.
J'ai du mal avec cette vision du dessin comme média économique en temps et argent, pas fatigant, amusant, etc. C'est le manque d'exigence et de rigueur qui fait du dessin un média "facile" ; il ne l'est pas pour autant. Rien ne sert de dénigrer une activité qui a déjà et encore peu de légitimité.
Enfin, Padls, je ne comprends pas cette différence théâtre et romans = ellipse et personnages / cinéma = action. C'est euh... pas vrai.
Ce n'est pas dénigré, chaque "profession" son plus. En musique, c'est le côté live, et le coté "quand une musique est faite, elle est faite" alors qu'en BD une planche comme ça dont il manque les 10 qui suivent, ça donne rien. De même que le cinéma met encore PLUS de temps. En BD, les effets spéciaux sont faits au stylo, même s'ils mettent 1 jour à se faire, au cinéma, il y a parfois des scènes qui mettent des semaines entières. Le gain de temps est pas trop discutable. Pareil pour l'argent. Même le plus cheap des réalisateurs doit avoir une caméra. Caméra qui coute, même d'occasion, plus cher qu'une ramette de papier même bon et quelques stylos même rotring.
j'ai lu le "c'est l'histoire de toto" avec la chanson de disney dans la tête. J'aime beaucoup la cène revisitée huhu Je dessine parce que je sais pas dessiner et que c'est beaucoup plus drôle quand c'est comme ça.
Je ne m'élevais pas contre ce que toi tu disais, Shyle : Oui le dessin est plus accessible à l'individu lambda que le cinéma. Mais je n'aime pas qu'on dise que ce qui nous encourage à dessiner, c'est que c'est facile. Car le matos est loin de suffire. J'ai lu il y a deux jours l'interview d'une bloggeuse qui dit qu'elle dessine car "c'est sympa et pas fatiguant". Ca, c'est dénigrer. En fait, je ne marche pas dans le même sens que toi ou KenJi : je n'ai pas choisi le dessin parce que je voulais raconter des choses, j'essaye de raconter des choses par le dessin parce que j'aime que dessiner.
Non, effectivement, le dessin demande un dose de travail conséquente tout de même. Sinon ça donne des BDs qui puent comme la majorité de ce qui passe en ce moment. Je sais pas si j'aime vraiment l'acte de dessiner. J'aime avoir le résultat, mais, par exemple, je trip plus lors de la colo si elle est à l'aquarelle que pendant le trait même. Vu que je dessine directement au stylo, sinon je mettrais 3 heures en plus, j'ai toujours le gros stress de me planter. Mais c'est quand même quelque chose que je comprends oui :)
Bah je sais pas, parfois il FAUT que je fasse des BDs sinon je deviens cinglé. En tout cas c'est beaucoup moins contraignant que le cinéma, le dessin animé, je crois que c'est la façon de raconter le mieux des histoires avec le moins de temps/effort. Et puis j'arrive beaucoup mieux à improviser en BD qu'en musique, la guitare me prend la tête, et puis quand j'ai un groupe c'est la guerre, quand j'en ai pas je m'emmerde.
RépondreSupprimerDésolé pour le pavé.
Haha, ça va, je fais des pavés bien plus immondes quand je parle avec mes amis. On peut aussi raconter des histoires en nouvelles, en théâtre, et certes en musique. Mais effectivement, le besoin compulsif est une des réponses.
RépondreSupprimerAttend, il faut la phrase mythique pour la dernière image : "L'un d'entre eux te trahira."
RépondreSupprimer1) Alors déjà le dessin c'est compulsif et c'est pour le plaisir de voir apparaître des personnages ou des trucs qu'on n'avait pas forcément en tête (bon ça devient gênant quand en réunion on se rend compte que ça fait dix minutes qu'on dessine un mec qui ressemble fortement à votre patron, qui est en face de vous et qui vous observe depuis tout ce temps en se demandant si vous êtes bien là et si vous ne vous foutez pas un peu de sa gueule)
RépondreSupprimer2) putain de parenthèse
3) Le problème c'est qu'au bout d'un moment on dessine toujours les mêmes trucs et à la fin on tourne en rond. Heureusement on peut travailler son dessin.
4) La bédé c'est surtout pour le plaisir de raconter des histoires avec deux avantages. D'abord ça rappelle de bons souvenirs (les schtroumpfs) plutôt que des mauvais (Les Misérables) et surtout ça permet de raconter des histoires riches avec une grosse économie de moyens (un gag sur trois pages peut changer votre vision du monde alors qu'un essai de 60 vous laissera encore plus con qu'avant) (bon en fait c'est faux pour la seconde partie)
5) Enfin la raison finale : je fais des bédés pour moi. Parce que c'est un bon moyen pour me distraire pendant et me faire marrer après (je suis mon premier et mon seul public) et que ça me rend super fier de réaliser un truc concret de A à Z... qu'on peut lire et relire (si on est maso) voire toucher (si c'est imprimé). On se sent artisan, créateur. Et ensuite quand on voit ce que font les autres on se sent honteux. Mais bon.
6) Sinon je suis plus intéressé par le scénar et le découpage, la manière de raconter l'histoire que par le dessin lui-même. Déjà parce que je suis pas doué, et ensuite parce que j'aime écrire. Là par exemple je vais continuer ce pavé uniquement pour le plaisir de tapoter sur des touches. Voilà... mmmm... c'est bon comme ça...
Padls : Effectivement, je pense que pour beaucoup de gens qui ont été bercé par les BD comme les schtroumpfs, Gaston ou les mangas selon les époques, il y a un désir de "ressemblance" avec les choses qu'on adorait jeune.
RépondreSupprimerJe pense aussi que ton point 6 notammemment est très parlant. Finalement, beaucoup d'auteurs sont plutôt comme des cinéastes, mais en cheap. Ce n'est pas un critique hein! Je pense que ce qui joue effectivement, c'est, dans ce même désir de raconter/de créer des histoires, trouver le média le moins coûteux en temps et prises de tête. Pas d'acteurs, de caméraman, de budgets, et on peut faire des effets spéciaux juste avec un stylo. En gros, faire un cinéma du pauvre (encore une fois, pas dis négativement). Ca se tient.
Pour ce qui est de tourner en rond, je pense que c'est un moindre mal. Franquin a toujours fait du Franquin, et c'était génial jusqu'au bout. Je pense qu'on peut tourner sur les mêmes bases et réussir grace à cette cohérence, à obtenir une oeuvre dense et complète à la fin.
Tigamer : Haha, bah théoriquement là, tous trahiront.
Voui. A une remarque près c'est que dans mon cas je préfère les bédés qui se rapprochent du théâtre ou du roman plutôt que du ciné. Le goût pour l'ellipse et les personnage plutôt que l'action pure et dure.
RépondreSupprimerOn tourne en rond quand on a plus rien à dire et qu'on n'estime n'avoir plus de progrès à faire. Autrement dit, au bout de pas mal de décennies. Enki Bilal commence tout juste à tourner en rond, avec Julia et Roem.
RépondreSupprimerJ'ai du mal avec cette vision du dessin comme média économique en temps et argent, pas fatigant, amusant, etc. C'est le manque d'exigence et de rigueur qui fait du dessin un média "facile" ; il ne l'est pas pour autant. Rien ne sert de dénigrer une activité qui a déjà et encore peu de légitimité.
Enfin, Padls, je ne comprends pas cette différence théâtre et romans = ellipse et personnages / cinéma = action. C'est euh... pas vrai.
Ce n'est pas dénigré, chaque "profession" son plus. En musique, c'est le côté live, et le coté "quand une musique est faite, elle est faite" alors qu'en BD une planche comme ça dont il manque les 10 qui suivent, ça donne rien. De même que le cinéma met encore PLUS de temps. En BD, les effets spéciaux sont faits au stylo, même s'ils mettent 1 jour à se faire, au cinéma, il y a parfois des scènes qui mettent des semaines entières. Le gain de temps est pas trop discutable. Pareil pour l'argent. Même le plus cheap des réalisateurs doit avoir une caméra. Caméra qui coute, même d'occasion, plus cher qu'une ramette de papier même bon et quelques stylos même rotring.
RépondreSupprimerj'ai lu le "c'est l'histoire de toto" avec la chanson de disney dans la tête. J'aime beaucoup la cène revisitée huhu
RépondreSupprimerJe dessine parce que je sais pas dessiner et que c'est beaucoup plus drôle quand c'est comme ça.
Je ne m'élevais pas contre ce que toi tu disais, Shyle : Oui le dessin est plus accessible à l'individu lambda que le cinéma. Mais je n'aime pas qu'on dise que ce qui nous encourage à dessiner, c'est que c'est facile. Car le matos est loin de suffire. J'ai lu il y a deux jours l'interview d'une bloggeuse qui dit qu'elle dessine car "c'est sympa et pas fatiguant". Ca, c'est dénigrer.
RépondreSupprimerEn fait, je ne marche pas dans le même sens que toi ou KenJi : je n'ai pas choisi le dessin parce que je voulais raconter des choses, j'essaye de raconter des choses par le dessin parce que j'aime que dessiner.
Non, effectivement, le dessin demande un dose de travail conséquente tout de même. Sinon ça donne des BDs qui puent comme la majorité de ce qui passe en ce moment. Je sais pas si j'aime vraiment l'acte de dessiner. J'aime avoir le résultat, mais, par exemple, je trip plus lors de la colo si elle est à l'aquarelle que pendant le trait même. Vu que je dessine directement au stylo, sinon je mettrais 3 heures en plus, j'ai toujours le gros stress de me planter. Mais c'est quand même quelque chose que je comprends oui :)
RépondreSupprimerSi tu te plantes, un coup de blanc, et hop :D
RépondreSupprimerSinon on est d'accord sur le niveau actuel des bds (notamment celles adaptées des blogs girly)
Hou petit con tu as repris ton blog (et je n'ai pas changé mes favoris depuis 6 ans)
RépondreSupprimerHé ué !
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