jeudi 31 décembre 2015
lundi 21 décembre 2015
jeudi 17 décembre 2015
La valeur d'un héros (+SFM3)
Issu du SUPERFUCK 3 , (enfin) disponible avec une cocotte de
créatures fantastiques (c'te classe, hein ?) juste ici :
J'espère que ça vous plaira autant que les 2 premiers dont il ne reste plus rien :)
Au passage merci à tous ceux qui sont venu au concert d'hier, c'était vraiment
chouette, un des meilleurs, avec plein d'émotions, de chants en choeurs, de joie,
d'histoires d'ex à grosses fesses, de Diable, puis on a rigolé et on a un peu pleuré aussi.
Bref, merci encore !
dimanche 13 décembre 2015
vendredi 11 décembre 2015
Girl & Boy
Voici un nouvel extrait de GIRL, ma nouvelle BD. Bon ça spoile un peu,
mais vu que le scénar tourne pas autour de la chose (qui a dit "pour une fois ?"),
c'est pas grave. Mais je vous conseille quand même de lire le début ici :
Girl, premier chapitre
mais vu que le scénar tourne pas autour de la chose (qui a dit "pour une fois ?"),
c'est pas grave. Mais je vous conseille quand même de lire le début ici :
Girl, premier chapitre
samedi 5 décembre 2015
Lovebits
Salut les toutous (what?), aujourd'hui un petit 8 pages comix car
je bosse sur plein d'autres trucs, notamment le Superfuck 3 (enfin!)
et les toiles pour le concert du mercredi 16 décembre.
J'espère vous y voir ! Bon week-end à tous !
je bosse sur plein d'autres trucs, notamment le Superfuck 3 (enfin!)
et les toiles pour le concert du mercredi 16 décembre.
J'espère vous y voir ! Bon week-end à tous !
lundi 30 novembre 2015
Mini-mini-doux
La BD ça reste un peu hard pour l'instant, mais on se remet doucement au dessin.
Voici quelques (mais pas toutes, suspens!) petites toiles qui décoreront
le Motel lors du concert du 16 décembre. Viendez nombreux !
mercredi 25 novembre 2015
Le petit motel du coin de la rue
En attendant que le dessin revienne, il fallait que je me bouge un peu,
n'étant pas encore ressorti de chez moi depuis (erf.) Donc voilà, quoi de plus
motivant qu'un bon petit concert cheap et semi-acoustique, avec plein de chansons
sur la vie, les milkshakes, les ex maléfiques, les madeleines et compagnie ?
J'espère vous y voir, lecteurs de mon cœur ! La bise !
mercredi 18 novembre 2015
Encore un instant
Encore un instant avant de reposter des BD's dans la joie et la bonne humeur.
Car quand ce genre d'ignominie arrive, tout parait futile, l'humour en tête.
Mais je crois pourtant que c'est précisément ce que c'est l'erreur que j'essaye de ne pas faire.
Alors avec mes petits moyens, je vais reprendre mes petites BD's bientôt, dont
" Girl " , sur laquelle Ariane me conseillait. Et c'est modestement à son nom que je
dédie cette dernière chanson que j'ai faite. A très vite les amis, je vous embrasse !
S.
dimanche 15 novembre 2015
Ariane
On est tous pareil. L'année dernière j'avais écrit un petit texte utopiste après Charlie, que tout irait bien au final.
Et bien non. Une amie a moi est décédée la nuit dernière. Comme ça. Gratos. Une fille chouette, adorable, enjouée, une geek comme vous l'êtes tous sans doute un peu, sans doute issue de la même pop culture que vous. Et je sais qu'il faut continuer à rire, faire et écouter de la musique, baiser, boire, et donc en synthèse continuer à vivre, mais, ça ne change rien. Dans son cas, c'est fini.
J'avais pour habitude de répondre à la question « les humains sont-ils bons ou mauvais ? » par le tour de passe-passe : « ni l'un ni l'autre, ils sont beaux. » Car je trouvais beaux les gens même dans leurs défauts, leur petitesse parfois, leurs drames. Même les mensonges, de l'auteur foireux qui se fait mousser pour exister à la tromperie pour se sentir vivre, je trouvais ça beau. Les ruptures 'sales', les vannes qu'on balance trop tôt après une catastrophe pour tenter de faire rire ses potes entre deux sanglots, le "haha t'es con/ne" qu'on balance à ces blagueurs incertains; tout ça dégageait à mes yeux une certaine beauté, oui. Comme les petites colères, les ragots en terrasse ou les mensonges pour esquiver les soirées de ce pote un peu chiant.
Car ces choses, gentilles ou viles parfois, restent petites et humaines. C'est ce que je m'acharne à exprimer dans mes BD.
Ce fameux « c'est pas grave » .
Ce fameux « c'est pas grave » .
Mais quand on se prend une balle en plein Paris en ayant pas dépassé le quart de siècle, là, putain là oui, là c'est on ne peut plus grave.
L'horreur existe. Et à ce moment, nous ne sommes ni beaux, ni intéressants. Je ne pense pas que je puisse répondre à nouveau par mon tour de passe-passe.
L'horreur existe. Et à ce moment, nous ne sommes ni beaux, ni intéressants. Je ne pense pas que je puisse répondre à nouveau par mon tour de passe-passe.
Ariane aimait les mêmes BD que moi, on écoutait les mêmes musiques, on avait le même amour pour les madeleines et les discussions de weirdo. C'était une fille chouette, adorable, enjouée, une geek, comme vous l'êtes ici sans doute tous un peu, sans doute issue de la même pop culture que vous.
Tout pareil, je vous dis.
Du gouffre d'où ça me plonge, je pense à sa famille, à la mienne et aux vôtres.
Du gouffre d'où ça me plonge, je pense à sa famille, à la mienne et aux vôtres.
Et je pense fort, très fort à elle.
vendredi 6 novembre 2015
mardi 20 octobre 2015
jeudi 8 octobre 2015
dimanche 4 octobre 2015
lundi 21 septembre 2015
We fuck BD
[EDIT]
Après cette note, un des créateurs (que je ne connaissais même pas de nom) est venu s'amuser à troller sur mon profil FB perso (maturité en veux-tu...) alors que bah je le connaissais pas, et donc ne parlais de lui. Qui se sente morveux se mouche. Je le précise car il a été dit quand même des choses assez fausses ensuite. Avant de me trouver un peu extrême, je dis juste ici ce qui m'ennuie tous les ans quand on vient me demander "si je suis un connard, parce qu'au festitruc j'ai cette réputation" . Et ce genre de réactions est précisément ce qui nourrit ça.
[EDIT 2]
Après cette note, certain/e/s ont trouvé que j'étais trop rude envers la "communauté",
je ne peux que vous conseillez de mieux lire, je ne critique aucunement les
bloggeurs, bien au contraire, je pense qu'on devrait avoir même une plus
grand diversité d’événements dans ce sens. Et je rappelle que 80% des gens que vous croiserez à ce festoche sont des potes.
Une œuvre mirifique de
Shyle
lundi 27 juillet 2015
vendredi 17 juillet 2015
lundi 6 juillet 2015
vendredi 26 juin 2015
mercredi 17 juin 2015
dimanche 14 juin 2015
mercredi 3 juin 2015
vendredi 29 mai 2015
lundi 25 mai 2015
lundi 18 mai 2015
mercredi 29 avril 2015
mercredi 15 avril 2015
Cendres (w/ Anne-Lise N.)
On a enfin réglé ce problème d'imprimeur, ce qui fait que le SUPERFUCK MAGAZINE 3
devrait être dispo d'ici 2 à 3 semaines. En attendant, on a réédité le 2, dont je
devrait être dispo d'ici 2 à 3 semaines. En attendant, on a réédité le 2, dont je
...Et scénarisé par moi-même ! Des bises !
dimanche 12 avril 2015
lundi 16 mars 2015
jeudi 5 mars 2015
dimanche 22 février 2015
jeudi 5 février 2015
mercredi 28 janvier 2015
mercredi 14 janvier 2015
jeudi 8 janvier 2015
Tout ira bien
Aussi
choqué ai-je pu être à cette tuerie chez Charlie Hebdo, il n'y a
pas d'autres mots, j'aime toujours autant les gens. Je venais
pourtant de vivre un moment difficile personnel aussi, mais rien n'y
fait, mon cerveau n'en eut rien à foutre : j'aime les gens.
D'hier, on retiendra surtout les décès, et c'est normal. Mais en
position deux, voici ce que l'on doit avoir en tête :
J'ai vu des gens s'engager, aller dans la rue, des personnes qui donnaient l'impression de s'en contrefoutre, d'anciens potes laxistes, des trolls qui crachaient sur le Charlie. Je pensais que nous, les dessinateurs, étions vu comme les 10 tontons foireux du coin de table, à faire leurs blagues salaces à la grande lassitude des autres, les canards noirs de la famille. Forcé de constater que nous sommes un peu plus de 10, et que nos blagues ont un écho. J'ai vu des illustrateurs faire des hommages, d'autres qui ne savaient pas dessiner citer Charlin Chaplin dans le Dictateur, Banksy, ou Louis CK et son T-Shirt gribouillé. Une place de la République à Paris rempli d'anonymes et de célébrités dans le même bouillon, enlevant la sacro-sainte distance que l'ont met parfois à tort entre les deux. Ça, pour moi, c'est être humain, alors oui, j'aime les gens.
Demain, trois tocards iront crier qu'ils l'auront bien mérité, et trois autres tocards leur répondront avec la même violence, au flingue, à la bombe, à la perceuse, Qu'on s'entende, ces gens sortent de leurs rôles d'humains. Ils n'ont en fait que le poids qu'on leur donne : l'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse, ne dit-on pas ?
Pour moi les humains c'est cette dame qui crie « si vous n'avez pas de pancartes, levez vos stylos, c'était leur arme à eux » , c'est qu'une douzaine de morts à Paris fassent pleurer à New York ou Barcelone, c'est ce couple qui me tend un mouchoir quand je pleure dans le métro le cœur brisé par telles ou telles affres sentimentales, ce vieil homme à l'air sévère qui me prend en stop jusqu'à ma rue, c'est des avatars noirs sur les réseaux sociaux, c'est des visages contre la peur ; c'est ce grand black qui me sourit dans le métro parce qu'on joue au même jeu sur nos téléphones, des amoureux ados, des boulangers qui disent bonjour comme personne, les 3 maghrébins qui rigolent fort au PMU en bas de chez moi, le bar lesbien ou je traine sans que mon sexe masculin soit un problème, ma voisine qui me prête du sel, les deux filles que je gardais et qui continue à vouloir me voir pour discuter, les gens qui m'envoient de gentils e-mails quand je dessine un truc triste sur internet... Liste non exhaustive. L'on appelle à ne pas faire d’amalgame, à rester digne. Ces gens sont plus nombreux que ceux qui tirent et tuent. L'arbre, la forêt, tout ça.
J'ai vu des gens s'engager, aller dans la rue, des personnes qui donnaient l'impression de s'en contrefoutre, d'anciens potes laxistes, des trolls qui crachaient sur le Charlie. Je pensais que nous, les dessinateurs, étions vu comme les 10 tontons foireux du coin de table, à faire leurs blagues salaces à la grande lassitude des autres, les canards noirs de la famille. Forcé de constater que nous sommes un peu plus de 10, et que nos blagues ont un écho. J'ai vu des illustrateurs faire des hommages, d'autres qui ne savaient pas dessiner citer Charlin Chaplin dans le Dictateur, Banksy, ou Louis CK et son T-Shirt gribouillé. Une place de la République à Paris rempli d'anonymes et de célébrités dans le même bouillon, enlevant la sacro-sainte distance que l'ont met parfois à tort entre les deux. Ça, pour moi, c'est être humain, alors oui, j'aime les gens.
Demain, trois tocards iront crier qu'ils l'auront bien mérité, et trois autres tocards leur répondront avec la même violence, au flingue, à la bombe, à la perceuse, Qu'on s'entende, ces gens sortent de leurs rôles d'humains. Ils n'ont en fait que le poids qu'on leur donne : l'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse, ne dit-on pas ?
Pour moi les humains c'est cette dame qui crie « si vous n'avez pas de pancartes, levez vos stylos, c'était leur arme à eux » , c'est qu'une douzaine de morts à Paris fassent pleurer à New York ou Barcelone, c'est ce couple qui me tend un mouchoir quand je pleure dans le métro le cœur brisé par telles ou telles affres sentimentales, ce vieil homme à l'air sévère qui me prend en stop jusqu'à ma rue, c'est des avatars noirs sur les réseaux sociaux, c'est des visages contre la peur ; c'est ce grand black qui me sourit dans le métro parce qu'on joue au même jeu sur nos téléphones, des amoureux ados, des boulangers qui disent bonjour comme personne, les 3 maghrébins qui rigolent fort au PMU en bas de chez moi, le bar lesbien ou je traine sans que mon sexe masculin soit un problème, ma voisine qui me prête du sel, les deux filles que je gardais et qui continue à vouloir me voir pour discuter, les gens qui m'envoient de gentils e-mails quand je dessine un truc triste sur internet... Liste non exhaustive. L'on appelle à ne pas faire d’amalgame, à rester digne. Ces gens sont plus nombreux que ceux qui tirent et tuent. L'arbre, la forêt, tout ça.
Certain(e)s
dont la grandeur de leur cynisme n'a d'égale que la petitesse de
leur intelligence, veulent « offrir » à la France un
référendum sur la peine de mort. Je pense qu'on peut s'offrir le
droit de regarder les villes se remplir de gens indignés, et devant
la foule se dire que non, on ne déteste pas ces gens. Là, on
s'offrira vraiment un moment un peu cool je crois. Un moment où, notre supériorité numérique de gens qui ne tuent pas à la moindre contradiction éclatera de toute son évidence, ça
ne sera plus la honte d'être humain.
Ce constat fait, tout ira bien dans le meilleur des mondes.
S.
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